Récompenser l’excellence en optique-photonique au cœur de l’entrepreneuriat
Honorer la mémoire et prolonger l’œuvre de Jean Jerphagnon
Ce prix veut honorer la mémoire et prolonger l’œuvre de Jean Jerphagnon, décédé en 2005, qui mena une carrière remarquable dans le domaine de l’optique et de la photonique.
Il a pour objectif de promouvoir l’innovation technologique et la diffusion de l’optique et de la photonique dans tout domaine d’application.
Le Prix est attribué soit à une chercheuse ou un chercheur soit à un ingénieur ou une ingénieure qui propose un projet innovant
- à grande valeur scientifique ou à fort potentiel industriel
- marquant une étape dans sa carrière
- comportant au moins un élément d’optique ou de photonique
Le lauréat ou la lauréate, âgé(e) de moins de 45 ans l’année de remise du prix, est sélectionné(e) annuellement à partir des critères suivants :
- la valeur de ses résultats de recherche
- sa reconnaissance nationale et internationale
- sa motivation, la pertinence et les perspectives innovantes de son projet (qu’il soit scientifique ou industriel)
- les qualités sociétales et économiques présumées pour les applications envisagées
- les bénéfices potentiels des apports du projet pour la France et l’Europe
Le Prix est doté de 12 000 €
Le Prix Jean Jerphagnon a été créé par François et Olivier Jerphagnon avec Jean-Luc Beylat
Domaine
Afin de promouvoir l’innovation technologique et la diffusion de l’optique et de la photonique dans tout domaine d’application, le prix Jean JERPHAGNON sera attribué à une personne portant un projet innovant à grande valeur scientifique ou à fort potentiel industriel, et comportant au moins un élément d’optique ou de photonique.
Profil
Le projet soumis devra correspondre à une nouvelle dimension par rapport au travail antérieur de la candidate ou du candidat, et pourra par exemple consister en :
- la création d’une entreprise qui repose sur ses innovations ;
- la création d’une nouvelle ligne de produit dans une entreprise existante ;
- un transfert des résultats de recherche du candidat vers un autre domaine scientifique ou applicatif ;
- la création d’une nouvelle équipe de recherche sur le sujet du projet, etc.
Critères
Les candidates ou candidats seront évalués selon divers critères tels que :
- la valeur et la reconnaissance des résultats de leur recherche ;
- leur motivation, la pertinence et les perspectives innovantes de leur projet (scientifique ou industriel) ;
- les qualités sociétales ou économiques présumées des applications envisagées dans leur projet ;
- les bénéfices potentiels des apports de leur projet pour la France et l’Europe.
Âge limite et dérogations exceptionnelles pour postuler
Les candidates et candidats doivent impérativement être âgés de moins de 45 ans au 31 décembre de l’année qui précède l’attribution du prix.
Des dérogations exceptionnelles à cette limite d’âge pourront être accordées par le jury au vu des éléments présentés par les candidat(e)s :
- Un report de la limite d’âge d’une année par enfant est accordé en cas de congé maternité ou de congé d’adoption.
- Un report de la limite d’âge correspondant à la durée du congé pris est accordé en cas de congé paternité, congé parental ou de présence parentale, congé de longue maladie ou de longue durée. Les activités ayant nécessité un arrêt professionnel prolongé seront laissées à l’appréciation du jury.
Montant du Prix
Le prix est doté de 12 000 euros.
La lauréate 2022
Kate GRIEVE
Recherche sur l’imagerie optique
Les finalistes 2022
Fabrice Raineri
Niccolo Somaschi
Jérôme Michon
Cérémonie de remise du Prix Jean Jerphagnon 2022
La révélation de la lauréate du Prix Jean Jerphagnon a eu lieu lors d’une session spéciale à l’occasion du Congrès OPTIQUE Nice 2022, organisé par la Société française d’optique.
Jury 2022 : Alain Aspect (Président), Institut d’Optique Graduate School, Claude Boccara, Institut Langevin, Jean-Louis de Bougrenet, IMT Atlantique, René Essiambre, Nokia Bell-Labs, Thierry Georges, Oxxius, Jean-Pierre Huignard (exThalesTRT), Caroline Kulcsár, Institut d’Optique Graduate School, Hervé Lefevre, iXBlue, Pascale Nouchi, Thales Research & Technology, Pascale Senellart-Mardon, C2N-CNRS
Lauréats et finalistes des précédentes éditions
Lauréats 2020
Emmanuel Hugot
Recherche sur les capteurs courbes
Yoann Zaouter
Laser à impulsions ultracourtes
Finalistes 2020
Rémy Braive
Emmanuel Lhuillier
Lauréat 2019
Antoine Dubrouil
Spécialisé dans les lasers ultra-rapides
Nominés 2019
Antoine DUBROUIL (Femto Easy SAS), Rémi GALLAND (CNRS – Imagerie Quantitative de la Cellule IINS/UMR5297 Bordeaux), Emmanuel H. HUGOT (Laboratoire d’Astrophysique – Marseille), Emmanuel LHUILLIER (CNRS – Institut des Nanosciences de Paris)
Lauréat 2018
Sylvain Gigan
Recherche sur l’optique des milieux complexes
Les finalistes 2018
Emmanuel Hugot
Recherche sur les capteurs courbes
Antoine Dubrouil
Spécialisé dans les lasers ultra-rapides
Lauréat 2017
Vincent Studer
Recherche en biologie cellulaire et médicale
Vincent Studer (Université de Bordeaux, co-fondateur d’Alvéole, directeur de recherche CNRS) a séduit le jury en prouvant qu’il avait pu passer « du projet au produit » en créant la société Alvéole où il est aujourd’hui consultant. Les travaux de Vincent Studer ont permis « d’imprimer » des molécules avec de la lumière et de concevoir des nouveaux modèles in-vitro pour la biologie. Parce qu’il devient fondamental de contrôler le comportement et le développement des cellules vivantes en culture, Alvéole commercialise un dispositif de « photopatterning » permettant aux biologistes de créer des motifs de protéines pour les tests cellulaires essentiels à leurs travaux de recherche. Depuis quelques années, l’étude de l’influence du micro-environnement sur les mécanismes intra et intercellulaires est primordiale pour la recherche en biologie cellulaire et médicale, notamment en cancérologie, immunologie ou neurobiologie.
Parmi les méthodes de contrôle de ce micro-environnement, le « photopatterning » qui consiste à créer des motifs (ou patterns) de protéines sur lesquels sont cultivées les cellules vivantes est en plein développement. Ce procédé connaît un grand succès auprès des chercheurs en biologie, avec des applications potentielles pour la culture cellulaire 3D, les organ-on-chips ou encore l’étude du développement neuronal.
Fondée en 2010, par trois chercheurs du CNRS, dont Vincent Studer, Alvéole développe et commercialise des outils innovants pour contrôler le microenvironnement cellulaire.
Nominés 2017
Patrick BOUCHON (Onera), Rodolphe BOUDOT (CNRS – FEMTO-ST), Antoine DUBROUIL (Femto Easy SAS), Sylvain GIGAN (Université Pierre et Marie Curie, Lab. Kastler-Brossel)
Lauréat 2016
Sébastien Février
Chercheur au sein du laboratoire XLIM (CNRS/Université de Limoges)
Parmi les nombreux critères de sélection, la valeur scientifique, le fort potentiel industriel et les qualités sociétales et économiques présumées, pour les applications envisagées, sont rigoureusement étudiés.
Sébastien Février, chercheur au sein du laboratoire XLIM (CNRS/Université de Limoges) a inventé de nouveaux types de fibres optiques permettant d’obtenir des impulsions laser ultra brèves dont la puissance crête peut atteindre 1 MW. La technologie doit être transférée à la société Novae.
Nominés 2016
Patrick Bouchon (ONERA), Vincent Studer (CNRS, Délégation Aquitaine Limousin), Sylvain Gigan (Université Pierre et Marie Curie, Laboratoire Kastler-Brossel), Delphine Marris-Morini ((Université Paris Sud / Centre de Nanosciences et de Nanotechnologies) et Jérôme Wenger (CNRS Institut Fresnel) sont les porteurs des six projets nominés en 2016, au Prix Jean Jerphagnon.
Lauréat 2015
Frédéric Gérôme
Chargé de recherche au CNRS / Université de Limoges & co-fondateur de la société GLOphotonics
Parmi les nombreux critères de sélection, la valeur scientifique, le fort potentiel industriel et les qualités sociétales et économiques présumées, pour les applications envisagées, sont rigoureusement étudiés.
Frédéric GÉRÔME, chargé de recherche CNRS / Université de Limoges et co-fondateur de la société GLOphotonics, nous explique son projet : « Grâce à une nouvelle famille de fibre creuse, développée et brevetée par l’Université de Limoges/CNRS et notre spin-off GLOphotonics, il est désormais possible de faire cohabiter la lumière et les gaz sous toutes leurs formes à des échelles micrométriques et dans des régimes extrêmes surprenants. Les premières mondiales obtenues pourraient à terme impacter le micro-usinage par lasers ultra-rapides, la métrologie pour développer des horloges atomiques fibrées ainsi que le bio-médical pour des solutions d’endoscopie innovantes et/ou de sources lasers compacts pour la cytométrie et l’imagerie médicale. »
Nominés 2015
Delphine MARRIS-MORINI (Université Paris Sud – Institut d’Electronique Fondamentale), Pierre GELLIE (Lytid SAS), Vincent STUDER (CNRS – Délégation Aquitaine Limousin) et Mathieu CARRAS (mirSense) sont les porteurs des six projets nominés, en 2015, au Prix Jean Jerphagnon.
Lauréat 2014
Arnaud Royon
Directeur scientifique et technique & co-fondateur de la société Argolight
Parmi les nombreux critères de sélection, la valeur scientifique, le fort potentiel industriel et les qualités sociétales et économiques présumées, pour les applications envisagées, sont rigoureusement étudiés.
Arnaud Royon a convaincu le jury par la qualité de son projet et par son esprit entrepreneurial.
« C’est une immense satisfaction pour nous d’avoir pu transférer la technologie issue des laboratoires, et d’avoir pu la mener à un degré de maturité compatible aujourd’hui avec son industrialisation« , se félicite Arnaud Royon.
Nominés 2014
Pierre Gellie (Université Paris Diderot), Philippe Leproux (Université de Limoges), et Arnaud Royon (Argolight) sont les porteurs des trois projets nominés, en 2014, au Prix Jean Jerphagnon.
Lauréat 2013
Nicolas Treps
Recherches en imagerie quantique
Parmi les nombreux critères de sélection, la valeur scientifique, le fort potentiel industriel et les qualités sociétales et économiques présumées, pour les applications envisagées, sont rigoureusement étudiés.
Nicolas Treps a séduit le jury en prouvant qu’il avait pu passer « du projet au produit » en créant la société CAILabs qui vient de finaliser une levée de fond d’1 million d’euros.
« Lors de nos recherches en imagerie quantique, nous avons développé un système de conversion d’image aux propriétés inédites : il permet de réaliser n’importe quelle transformation sans perte. Nous avons identifié des applications à la fois pour le multiplexage des télécommunications dans les fibres optiques, et pour la mise en forme de lasers de puissance. Nous avons donc pris contact avec les industriels de ces différents marchés et fondé une société pour valoriser cette invention. » explique Nicolas Treps.
Nominés 2013
Sébastien Chenais et Sébastien Forget (Université Paris 13), Sébastien Février (Université de Limoges), Philippe Leproux (Université de Limoges), Arnaud Royon (Argolight), Uli Schmidhammer (Université Paris Sud) et Nicolas Treps (Université Pierre et Marie Curie) sont les porteurs des six projets nominés, en 2013, au Prix Jean Jerphagnon.
Lauréat 2012
Emmanuel Fort
Recherche dans le secteur de la microscopie optique pour la biologie
Le prix Jean Jerphagnon, destiné à promouvoir l’innovation technologique et la diffusion de l’optique-photonique dans divers domaines d’applications, se veut être à la frontière de l’excellence scientifique et de l’entreprenariat. Le projet SelfPhase porté par Emmanuel Fort, enseignant chercheur de l’Université Paris Diderot à l’Institut Langevin, ESPCI ParisTech, se fait l’écho de cette transversalité.
Ce projet SelfPhase appartient au marché global de la microscopie photonique et plus particulièrement au secteur de la microscopie optique pour la biologie. Les évolutions de ce secteur sont prometteuses sur le plan économique et participent aux projets de la santé (diagnostics, analyses et soins), de la maîtrise raisonnée de l’environnement, de la cosmétologie ou encore de l’agroalimentaire. Les enjeux liés au développement de ce secteur sont considérables. Du point de vue économique, les différentes études internationales confirment que le secteur concerné est à même de créer de nouvelles richesses, tant sur le plan des savoir-faire qu’en matière de création d’activités et d’emplois.
Nominés 2012
Maxime Dahan (CNRS), Sébastien Février (Université de Limoges), Emmanuel Fort (Institut Langevin, ESPCI ParisTech), Nicolas Treps (Université Pierre et Marie Curie) sont les 4 nominés 2012 du Prix Jean Jerphagnon.
Lauréat 2011
Frédéric Druon
Recherche autour des matériaux laser et technologies optiques sophistiquées
Frédéric Druon développe depuis près de 15 ans des lasers femtosecondes à fibre. Parmi les nombreuses applications de ces lasers, la chirurgie réfractive de l’oeil (LASIK) repose sur des lasers de longueur d’onde voisine de 1 micron. Frédéric Druon vient de développer des lasers femtosecondes à fibre de longueur d’onde 1,6 micron, qui, à la différence des précédents, permettent de traiter des cornées malades et peuvent être utilisés pour la greffe de cornée. Son projet est de transférer ce produit à un industriel français.
Nominés 2011
Gabriel Charlet (Alcatel-Lucent Bell Labs), Sébastien Février (Université de Limoges), Juliette Mangeney (CNRS) sont les 3 nominés 2011 du Prix Jean Jerphagnon.
Lauréat 2010
Laurent Cognet
Recherche en optique et biologie
« Dans le projet ImmuQuant, je propose de transférer la microscopie photothermique au diagnostic médical, afin de réaliser une immuno-détection quantitative à l’aide d’un marquage par nanoparticules d’or. Un double partenariat a été mis en place avec l’entreprise de biotechnologies bordelaise Fluofarma, spécialisée dans le criblage cellulaire à haut débit et l’équipe de François Ichas, également directeur scientifique de Fluofarm, de l’unité INSERM ‘’Validation et Identification de Nouvelles Cibles en Oncologie de l’institut Bergonié ».
Nominés 2010
Laurent Cognet (Centre de Physique Moléculaire Optique et Hertzienne), Emmanuel Fort (Institut Langevin, ESPCI ParisTech, Université Paris Diderot – CNRS UMR), Fabien Quéré (Commissariat à l’Energie Atomique et aux énergies renouvelables), Pascale Senellart (Laboratoire de Photonique et de Nanostructures, CNRS-UPR20) sont les 4 nominés 2010 du Prix Jean Jerphagnon.
Lauréat 2009
Philippe Bouyer
Directeur délégué l’Institut d’optique Graduate School
« Grâce à la manipulation par laser des atomes, on sait aujourd’hui réaliser des interféromètres atomiques ou la lumière joue le rôle des miroirs et les atomes le rôle des ondes. Parce que les ondes atomiques se propagent beaucoup plus lentement que la lumière, ces interféromètres permettent de réaliser des senseurs inertiels qui, à leur tour, permettent de détecter d’infimes variations du mouvement ou des forces qui s’exercent sur un appareil. Les applications potentielles sont multiples, de la navigation de précision à la détection des ressources naturelles enfouies dans le sol. Mais ces dispositifs sont encore des expériences de laboratoire, à la conception et au fonctionnement complexes. En utilisant une approche originale, s’appuyant en particulier sur les technologies avancées de l’optique intégrée, le projet MINIATOM propose aujourd’hui une solution pour développer les futurs senseurs inertiels atomiques miniatures. »
Nominés 2009
Philippe Bouyer (Laboratoire Charles Fabry de l’Institut d’Optique Graduate School), Frédéric Druon (Laboratoire Charles Fabry de l’Institut d’Optique Graduate School), Xavier Levecq (Imagine Optic et Imagine Eyes), Pascale Senellart (Laboratoire de Photonique et de Nanostructures du CNRS), Sébastien Tanzilli (Laboratoire de Physique de la Matière Condensée du CNRS) sont les porteurs des 5 projets nominés, en 2009, au Prix Jean Jerphagnon.
Lauréat 2008
Nathalie Picqué
Recherche dans le domaine du spectre optique
Le projet de Nathalie Picqué concerne la conception et la mise en œuvre d’un spectromètre optique, fondé sur un mode d’utilisation original de nouvelles sources lasers, les peignes de fréquences femtosecondes. Le nouveau spectromètre réunit de façon inégalée des caractéristiques de large couverture spectrale simultanée, résolution, exactitude, sensibilité, compacité et temps d’acquisition ultra-court. Elaboré dans le cadre d’une collaboration entre les groupes de Nathalie Picqué et de Theodor W. Hänsch, prix Nobel de Physique 2005, du Max Planck Institut für QuantenOptik de Munich, il transcende les performances de la très répandue spectroscopie par transformation de Fourier, en en améliorant par un million la résolution et le temps de mesure.
Afin de rendre manifeste, dans toutes les régions du spectre optique, la puissance de cette spectroscopie émergente et la diversité de ses méthodologies d’application, un laboratoire européen associé, le « European Laboratory for Frequency Comb Spectroscopy », est en cours de création par le CNRS et la Max Planck Gesellschaft. Les travaux issus de la collaboration entre Picqué et Hänsch ouvrent en effet d’importantes perspectives pour le diagnostic optique en temps réel et la spectroscopie de précision. De nouvelles opportunités dans des champs fondamentaux ou appliqués tels que la biologie, la chimie, l’environnement, l’industrie, la médecine, la physique seront offertes grâce à la qualité des spectres, d’absorption ou de dispersion, produits par cette nouvelle instrumentation.
Nominés 2008
Philippe Bouyer (Laboratoire Charles Fabry de l’Institut d’Optique Graduate School), Nathalie Picqué (Laboratoire de Photophysique Moléculaire du CNRS), Pascale Senellart (Laboratoire de Photonique et de Nanostructures du CNRS), Sébastien Tanzilli (Laboratoire de Physique de la Matière Condensée du CNRS) sont les porteurs des 4 projets nominés, en 2008, au Prix Jean Jerphagnon.
Les organisateurs
Avec le soutien de
Les partenaires
Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Fédération Française de Sociétés Scientifiques (regroupe la SEE, la SFP et la SFO)
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